LE TRIÈVES DE GIONO

LE TRIÈVES DE GIONO<br /> Le service culture et patrimoine de la Communauté de communes Trièves, avec les acteurs culturels du Trièves et d’ailleurs, proposent une programmation célébrant Jean Giono, le rêveur des montagnes et son appel : « j’arrive mes montagnes ! ».
Suite à l’année du cinquantenaire de la mort de l’écrivain, ce programme d’évènements veut rappeler les liens étroits qui unirent l’écrivain au Trièves que Giono découvre dans les années 30. Grâce à son amie peintre Edith Berger, il va séjourner à Lalley, où il reçoit notamment la visite d’André Gide. Dans son « cloître » de montagnes, Lalley et le Trièves vont occuper une place de choix dans l’œuvre de Giono, qui y trouve une source d’inspiration. C’est là qu’il imagine ou écrit plusieurs de ses livres : Batailles dans la montagne, Les vraies Richesses, Un roi sans divertissement, Les âmes fortes, Faust au village, Village… Mais comme il le dit lui-même : « Lorsque j’essaie d’intégrer la réalité à un récit, la réalité me gêne et je suis obligé de la modifier un peu ». L’imaginaire entre en scène. Si la toile de fond du décor existe bel et bien, « le monde inventé n’a pas effacé le monde réel, il s’est superposé ». Il s’agit donc, à travers ce voyage dans le Trièves de Giono, souvent inspiré de lieux réels, de villageois connus, de retracer aussi un paysage intérieur, celui de l’imaginaire de l’auteur, où réalité et fiction sont étroitement mêlées.



AU PROGRAMME…
« MON LANGLOIS ! » VARIATION SUR « UN ROI SANS DIVERTISSEMENT » DE JEAN GIONO
Pièce de théâtre -
Dans un village du Trièves, des habitants disparaissent sans laisser de trace. Le capitaine de  gendarmerie Langlois arrive au village pour élucider le mystère. Si chacun garde en mémoire la chasse au loup de la première partie du roman, l’histoire racontée ensuite par celle que l’on nomme  Saucisse, ancienne « lorette » de Grenoble qui tient le Café de la Route, éclaire sur la tragédie de Langlois…
En partenariat avec le réseau des médiathèques du Trièves

FAUST AU VILLAGE
Lectures -
Ces sept nouvelles ont été écrites en marge du « Hussard sur le toit », en 1948. Trois d’entre elles ont paru en 1950 dans des revues. L’intégralité a été publié par Gallimard en 1977 sous le titre « Faust au village », qui est celui de la dernière nouvelle du livre. Toutes ces histoires se situent au début des années 1950. Elles ont pour paysage commun le Trièves, région qui sert de décor à d’autres œuvres de Giono comme « Batailles dans la montagne » et « Un roi sans divertissement » : « Nous habitons un pays qui, autour de nous, joue un grand rôle », écrit l’auteur dans l’incipit de Monologue.
Nous en avons choisi trois : « La croix », « Le petit vin de Prébois » et la dernière, « Faust au village ». Leur tonalité est très différente, de la drôlerie de « La croix » au fantastique de « Faust au village », en passant par l’évocation de la vie ordinaire de la campagne de l’après-guerre du « Petit vin de Prébois ».
Ces nouvelles offrent une entrée très accessible sur l’œuvre de Giono et de sa langue, celle d’un narrateur et d’un conteur inépuisable.

En partenariat avec le réseau des médiathèques du Trièves.

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